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Avr 17

Failles de la visioconférence en période de confinement, Zoom pointé du doigt

Zoom a récemment été suspecté de ne pas garantir une assez bonne sécurité pour ses utilisateurs et d’être en violation des règlementations sur la protection des données. Une enquête a notamment été demandée par plusieurs procureurs aux États-Unis.

 

Devenue depuis quelques semaine un outil quasi-indispensable pour le télétravail en cette période de confinement due à la pandémie de coronavirus, la visioconférence se retrouve aussi exposée à des failles et risques de hacking.

Des failles de sécurités ont été mises en lumières concernant l’application Zoom pour Mac. Zoom avait rassuré ses utilisateurs en affirmant qu’aucune faille de sécurité n’avait eu lieu et une mise à jour de l’application a été faite.

Des accusations ont été formulées, Zoom serait accusé de ne pas avoir assez renforcer la sécurité de son service et de ses applications malgré la forte croissance des utilisations de la plateforme mais aussi de ne pas être en mesure de répondre assez rapidement aux sollicitations des utilisateurs et aux problèmes éventuels.

A titre d’exemple, des personnes ont eu la possibilité d’assister à des réunions sans y être invitées par l’administrateur et sans y être autorisées, entrainant de gros problèmes de sécurité et de protection des données.

Une Procureure de l’État de New York aux États-Unis, Letitia James, et son équipe, ont notifié Zoom afin de communiquer à la plateformes leurs questionnements quant à leur politique de sécurité et de protection des données. La Procureure dénonce notamment la réaction bien trop lente de Zoom face aux plaintes des utilisateurs. La Procureure veut aussi que Zoom garantisse pouvoir assurer la sécurité des données de tous les utilisateurs malgré la forte hausse de fréquentation, et qu’aucune violation de règlementations en termes de sécurité numérique et de protection des données n’aura lieu.

Une enquête est en cours pour déterminer s’il y a eu ou non des failles de sécurité et si Zoom les a dissimulées, et surtout afin de savoir si une fois une faille détectée par Zoom ou un utilisateur, Zoom est en mesure d’y remédier dans les plus brefs délais.

A noter, malgré sa popularité, la Commission européenne a interdit officiellement l’utilisation de Zoom et la Direction interministérielle du numérique en France, la déconseille fortement.

 

Par Raphaëlle Marquet pour ATurquoise

 

Sources : NewYork Times

Liens : https://www.nytimes.com/2020/03/30/technology/new-york-attorney-general-zoom-privacy.html

https://www.macg.co/logiciels/2020/03/zoom-ne-chiffre-pas-les-conversations-de-bout-en-bout-malgre-ses-promesses-112933