Chaque année, les Rencontres cinématographiques de Dijon réunissent pendant trois jours les professionnels et personnalités du cinéma et de l’audiovisuel pour débattre de l’avenir du secteur. Cette année, la nouvelle édition se déroule du 7 au 9 novembre.
L’objet de cette nouvelle édition est d’abord de mieux saisir les contours des transformations qui bouleversent le paysage cinématographique et audiovisuel, puis de dessiner des propositions qui inscrivent ce changement de paradigme dans un cercle vertueux, qui garantirait au cinéma indépendance, diversité culturelle et accès aux œuvres.
De manière général, Netflix concentre son lobbying principalement sur les débats européens et demeure quasi-inexistant au niveau français. En témoigne son refus de participer aux négociations sur la chronologie des médias, convaincu que son business model n’est pas compatible avec cette réglementation. Un constat partagé par Apple ou Amazon, dont l’audiovisuel n’est pas le cœur de métier.
En revanche, Netflix était représenté cette année lors des Rencontres cinématographiques de Dijon. En effet, Contexte transmets que Marie-Laure Daridan, directrice des affaires publiques de Netflix France a déclaré lors d’un débat sur la loi Audiovisuel : « La réaction de Netflix [à la future loi] est très positive. Cela va dans le sens de ce que nous voulons faire en France : développer des contenus locaux et offrir une fenêtre d’exposition de ces contenus dans le monde ».
Pouvons-nous alors penser que ce changement de position a lieu car Netflix s’estime désormais sous le radar des législations françaises ?
Par Elif Kaplan, pour ATURQUOISE
Source : Contexte
Lien : https://www.contexte.com/numerique/briefing/2019/11/08/#briefitem-107634
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