Le mécanisme jusqu’alors habituel de la HADOPI dans la lutte contre le piratage, la surveillance de réseaux peer-to-peer, a été jugé insuffisant par le ministre de la Culture. « Le soutien du cinéma français passe par une lutte inflexible contre le piratage » selon elle, or « La réponse Hadopi n’est plus adaptée car le piratage se fait aujourd’hui à 80 % par le streaming ».
Elle compte donc charger la HADOPI de la mise en place d’une « liste noire » des sites de streaming les plus connus, qui servirait ensuite de base pour un déréférencement au niveau des moteurs de recherche et/ou un blocage au niveau des FAI. Cette liste serait actualisée, en prenant en compte notamment tous les sites miroirs que les plateformes de streaming illégales ne manqueraient pas de créer à chaque fermeture.
L’idée serait celle d’un blocage effectué directement sur demande de la HADOPI, sans passer par la procédure judiciaire habituelle pour un tel résultat.
Cette liste noire pourrait également être communiquée aux annonceurs, afin de priver les sites en question de publicités et donc de financements.
Julien Andrieu pour ATurquoise
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