10 ans après sa création conduite par Michel Cacouault, les groupes groupes Lagardère (Europe 1, RFM, Virgin Radio), M6 (RTL, FUN RADIO, RTL2), NextRadioTV (RMC, BFM Business) et NRJ Group (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons) relancent le Bureau de la Radio inactif depuis plusieurs années.
En réactivant cette organisation, l’intention des radios privées est de peser davantage dans la réforme de l’audiovisuel, où la radio fait figure de grande absente
En effet, le Bureau souligne que les radios de service public profitent déjà de conditions concurrentielles particulièrement favorables d’une part, notamment en termes de couverture de population, de droit de priorité sur les fréquences disponibles ou encore de quotas musicaux spécifiques aux modalités assouplies, et d’un budget équivalent au total du marché publicitaire radio d’autre part.
Des mesures visant à mettre un terme à l’asymétrie de régulation entre les radios traditionnelles et les plateformes de streaming comme Spotify ou Deezer sont demandées. Principalement, les demandes concernent un relèvement des règles interdisant aux groupes de radios de détenir des fréquences hertziennes cumulées couvrant plus de 150 millions d’habitants et un assouplissement des quotas de chansons francophones. L’idée d’imposer des quotas d’exposition aux plateformes revient aussi régulièrement.
Par Elif Kaplan pour ATURQUOISE
Source : La Lettre Pro de la Radio & des Médias
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